Profiter de la fiscalité
Règle n° 5

Profiter de la fiscalité

Certains investissements financiers donnent droit à des avantages fiscaux conséquents. C’est le cas du PER !

L'État recourt fréquemment à la fiscalité pour diminuer ou augmenter l'intérêt d'une dépense ou d'investissement. Parmi les exemples les plus connus, on citera les avantages fiscaux liés à l'investissement immobilier neuf ou le malus écologique pour les voitures les plus polluantes.

Pour inciter les Français à se constituer une épargne retraite, l'État a mis en place un avantage fiscal permettant au souscripteur d'opter pour la défiscalisation de ses versements dans son PER. La contrepartie est la soumission à l’impôt sur le revenu des retraits du PER au moment de la retraire. Cet avantage fiscal est sur option lors de l'ouverture du PER ; si le souscripteur décide de ne pas la choisir, alors ses versements ne donneront pas lieu à défiscalisation et ses retraits du PER ne seront pas soumis à l'impôt sur le revenu, seuls les gains seront fiscalisés.

Introduction au fonctionnement de l'avantage fiscal

Le montant investi sur le PER vient en déduction du revenu déclaré dans le cadre de l'impôt sur le revenu. Par exemple, pour un contribuable dont le taux marginal d’imposition est de 30%, un versement sur le PER de 10 000 euros génèrera une économie d’impôts de 10 000 x 30% = 3 000 euros.
L’avantage fiscal est plafonné, les professions libérales bénéficient d’un plafond plus élevé que les salariés. En savoir plus sur le mode de calcul et les modalités d’application de l’avantage fiscal du PER (la fiscalité du PER).

Quel est son intérêt ?

En reprenant l'exemple précédent, on remarque une diminution d'impôt de 3 000 euros or ce sont bien 10 000 euros qui ont été investis et qui vont produire des gains Cela constitue un levier de performance non négligeable car si l'investissement de 10 000 euros devient 15 000 euros, sa performance effective n'est pas de +50% mais de +114% compte tenu du fait que l'investissement n'a “coûté” que 7 000 euros.

Sur quel point faut-il être vigilant ?

Le point auquel il faut faire attention est le taux marginal d'imposition du client. Lorsque le taux marginal d'imposition est inférieur à 30%, sauf cas spécifiques, il est souvent préférable d'effectuer un versement sur un contrat d'assurance-vie plutôt que sur un PER car les versements sur le PER sont bloqués jusqu'à la retraite et les retraits seront fiscalisés à l'impôt sur le revenu.
Autrement dit, il faut que le blocage des investissements jusqu'à la retraite génère un avantage fiscal suffisant pour justifier ce blocage.
Lorsque l'on n'est pas ou très peu fiscalisé, il convient de préférer l'assurance-vie ; ainsi au moment de la retraite, on ne risque pas d’être fiscalisé sur ses retraits alors même qu’ils n’ont pas généré de déduction fiscale suffisante.

Chez Colorado ?
Nous sommes très vigilants sur ce point et alertons nos clients lorsqu’il est plus avantageux d’effectuer les investissements sur un contrat d’assurance-vie que sur un PER.
Notre PER et notre contrat-d’assurance-vie proposent exactement la même solution financière et ils bénéficient des mêmes outils de suivi.

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